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Kassim Okasa

«Mon rêve n'est pas noble. Ai-je seulement le droit d'y aspirer ?»

FICHE PERSONNAGE •

Nom complet : Kassim Okasa

Surnom : Kassi / Missak 

Sexe : féminin

Espèce : Humaine 

Date de naissance : le 38 du mois du crépuscule 1448

Lieu de naissance :

Taille : 171 cm

Poids : 61 kg

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Statut : marchande de 3e rang

Désir profond : faire bâtir un palais à son image

Préférence manuelle : droitière

Vision : bonne

Signes distinctifs : marque de marchande sur l'avant-bras gauche 

Caractère : déterminée / pleine d'énergie / irritable / franche / honnête 

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MUSIQUE •

Le Chant de Roma - Akame ga Kill! OST

GALERIE •

• Référence •

PERSONNAGE •

RELATIONS •

Capacités : Kassim est capable de

Pouvoirs : //

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  Ayani ne fut pas élevée par sa mère ni par son père. Son éducation fut confiée aux servantes de la maison, qui s'occupèrent d'elle sous les ordres stricts de son paternel. Enfant, elle ne pouvait voir que très rarement sa mère, une esclave Naïade réduite au simple statut d'objet. Cependant, elle faisait preuve d'une grande douceur et de gentillesse envers sa fille, voire même d'amour en la surnommant "Kashihili" (mon ciel, dans la langue de l'Océan). Mais leurs entrevues ne duraient jamais longtemps, si bien qu'Ayani ne reçut pas tout l'amour dont elle aurait eu besoin. Elle garda de sa mère une image pleine de lumière, devenue floue au fil du temps.

  Son père ne lui prêta jamais beaucoup d'attention. Pour lui, elle n'était qu'une possession, un outil de plus pour asseoir sa position et amasser plus de richesses. Sa fille était un bel accessoire, qui serait bien utile dans le futur, alors il en prenait soin, du moins il donnait les ordres pour.

  Cependant, sa mère devenant plus âgée et moins agréable à regarder, elle fut revendue à un autre. La séparation se fit très douloureusement pour Ayani, qui l'avait prise comme modèle mais aussi comme seule source d'affection ; ce n'était que par les yeux de sa mère qu'elle avait l'impression d'exister. Passé son désarroi, la petite fille reporta son regard sur son père. Il s'occupait bien d'elle, et elle prit cela pour de la tendresse, se mit à espérer qu'il la reconnût comme sa fille. Elle se heurta à un bloc de glace. C'est ainsi qu'elle se rendit compte que son père ne l'aimerait jamais ; il n'avait pas de coeur pour cela. Mais il était sa seule famille, la seule personne sur laquelle elle pouvait espérer prendre appui. 

  Ayani voulait exister. Elle voulait que quelqu'un la vît, la débarrassât de son lourd manteau de solitude. Pour cela, elle se tourna entièrement vers son père, malgré la crainte qu'elle ressentait pour lui. Pour trouver sa reconnaissance, elle comprit qu'elle devait lui être utile. Dans le monde Marchand, une femme utile était synonyme d'une femme docile, cultivée sans être trop intelligente, efficace. Ayani s'entraîna sans relâche à toutes les tâches diverses qu'elle pût rencontrer. Elle ne vivait que pour chercher l'attention de son père, et à chaque rejet qu'elle essuyait, elle retournait à ses travaux avec encore plus d'ardeur. Dès qu'il ordonnait, elle accourait et lui obéissait sans broncher. Jamais elle ne protestait, quelque soit la tâche ingrate qu'on lui désignait. Elle pouvait coudre à la perfection des motifs complexes et colorés, chanter aussi clair que l'eau de source, jouer dix sortes d'instruments variés. Aux repas de son père, elle était exhibée devant les yeux de tous ses invités, souriait sans se plaindre face à leurs mains baladeuses et leur haleine chargée d'alcool. 

  Son simple besoin de reconnaissance se mua en admiration profonde pour son père. Elle s'émerveillait de tout, tous les papiers qu'il écrivait ou signait de son écriture harmonieuse, tous les souvenirs qu'il rapportait de ses lointains voyages. Finalement, elle souhaita de tout son petit être devenir comme lui. Elle s'inspira de ses remarques acerbes, de ses menaces voilées lors des soirées, de sa cruauté tapie et prête à bondir sur le moindre signe de faiblesse. Les traits de son père peu à peu devinrent siens. 

  Ayani, tout d'abord, se calma. Nul ne saurait dire si c'était à cause de l'âge ou sous l'influence de son père, mais elle cessa complètement de pleurer et de rire. Son visage s'était figé en un délicat sourire glacial qu'elle conservait en toutes circonstances. Sa démarche se fit plus sûre et plus mature. Lorsqu'elle parlait, et elle parlait rarement, c'était d'une voix monotone qui dissimulait à peine le vide qui l'habitait et la glace avec laquelle elle avait tenté de colmater le trou. Jamais elle ne haussait le ton ; en présence de son père, ses paroles n'étaient qu'un murmure docile. 

  Petit à petit, elle se détacha complètement de tout sentiment d'affection. Les servantes avec qui elle avait aimé passé du temps lors de ses soirées de solitude, tout le petit personnel qu'elle avait connu enfant devinrent de parfaits étrangers à ses yeux. Ils étaient là pour la servir, pour qu'elle puisse les utiliser à bon escient. Elle leur disait ce qu'il fallait faire, ils obéissaient sans rien dire à tous ses désirs, même les plus saugrenus. Parfois, certains lui résistaient. Cela pouvait être de nouveaux domestiques ou esclaves, des passants, de petits marchands, qu'importe leur statut ; ils étaient en dessous d'elle et ils osaient la contredire. Ayani n'usait jamais de la force physique. Elle avait appris en observant son père que la violence était trop voyante, trop dérangeante, trop barbare, cela se remarquait trop. Non, il y avait mieux, et c'était la ruse. Elle maniait l'art des mots comme personne ; chacune de ses phrases était un couteau invisible, une épée au dessus de la tête de son malheureux interlocuteur. Voir leurs mines déconfites et leurs épaules tremblantes face à la menace lui procurait un doux sentiment d'amusement dont elle se régalait. Elle prenait un vilain plaisir à jouer avec leurs émotions pour toujours parvenir à ses fins. Détruire les gens devenait son passe-temps, les regarder plonger dans l'abysse était sa seule distraction, et la confirmation sanglante qu'elle suivait doucement mais sûrement le chemin que son père avait tracé. Seul son dévouement total à ce dernier n'avait pas changé ; enfin, si, il s'était empiré avec le temps. Elle ne reculait devant plus rien pour le voir sourire ; non, même un regard dans sa direction suffisait. 

  Aussi, quand son père la maria à Ganos, un autre grand marchand, elle accepta sans rien dire. Par cette alliance, elle allait lui être utile, plus utile que jamais elle ne l'avait été de toute sa vie. Et même si son coeur de glace se brisait à l'idée de quitter son père et la sûreté de son domaine, Ayani ne versa pas une seule larme. Était-ce la force qui lui manquait, ou le froid mortel qui l'enveloppait à ce moment-là ? Elle n'aurait pas su le dire. Elle allait à son sort, seule. Chaque pas la rapprochait de son anéantissement. 

  Père : Zeckrei Fakasa

Relation difficile - il l'ignore, la rejette ou l'utilise selon ses désirs et sans se préoccuper d'elle. Ayani l'accepte parfaitement et cherche même à lui être plus utile. Elle veut sa reconnaissance à tout prix, quitte à se mettre elle-même en danger ou à blesser tous ceux qu'elle connaît. Elle le place toujours en premier. 

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  Mère : Shahalia 

Relation distante - elle l'aimait comme sa fille, mais n'a jamais pu vraiment lui parler. Ayani ne se souvient que très peu d'elle, sinon qu'elle était gentille et comme étant la seule personne qui se préoccupât de son sort. Pour cela, elle lui en est reconnaissante. Elle ne lui en veut pas d'être partie et de l'avoir laissée, prend cela comme une fatalité. Elle n'a pas cependant de grand attachement à sa mère et ne se rappelle plus de la douleur que lui a causé son départ.

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  Époux : Ganos Relkei

Relation 

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